NewsPublié le 18/09/2025
4 min

Mitsubishi Eclipse Cross, d’icône sportive à clone du Scénic

Née comme un coupé emblématique de l’automobile sportive sauce japonaise dans les années 80, la Mitsubishi Eclipse est désormais un monospace/SUV aux lignes plus sages qui se décline désormais en 100% électrique… à la française !

C’est à la fin des années 1980 que la Mitsubishi Eclipse voit le jour. À l’époque, c’est un coupé racé dont la puissance peut grimper jusqu’à 200 chevaux, très apprécié des modificateurs de voitures et autres bricoleurs-débrideurs. La version 1995 de la petite japonaise se paiera même le luxe de devenir une star de ciné, pilotée par Paul Walker dans la saga Fast and Furious, arborant une livrée vert pétant et quelques vitamines sous le capot. Le coupé glanera également plusieurs victoires sur circuit et en rallye. Mais en 2017, à Genève, à la surprise générale et en plein boom des SUV, Mitsubishi dévoile l’Eclipse Cross. Et ici, “Cross” n’évoque pas un quelconque esprit de course mais bien “crossover” puisqu’il s’agit… d’un SUV ! L’objectif ? Reconquérir le cœur des consommateurs européens avec un véhicule familial et hybride tout en conservant un nom mythique. En 2025, c’est une nouvelle étape qui est franchie par le constructeur aux diamants, puisque l’Eclipse Cross hybride va disparaître au profit d’une version 100% électrique dont la ressemblance avec une autre icône automobile, bien française cette fois-ci, est frappante. 

mitsubishi eclipse cross electrique 2025 avant
Crédit : Mitsubishi

Un SUV japonais… made in France

L’Eclipse Cross ressemble (vraiment) beaucoup au Scénic. Pourquoi ? Car, ce n’est pas un secret, il est l’enfant issu d’un mariage de raison : l’alliance industrielle entre Renault, Nissan et Mitsubishi. Ainsi, le nouveau SUV électrique du constructeur japonais sera fabriqué… en France ! À Douai, plus précisément, sur les lignes Renault, expliquant ainsi sa ressemblance avec le célèbre monospace/SUV français. Même si, en faisant preuve de bonne foi, on lui trouve tout de même quelques marqueurs identitaires propres : une face avant légèrement retravaillée et une signature lumineuse signature de la marque à l’arrière. 

mitsubishi eclipse cross electrique 2025 arrière
Crédit : Mitsubishi

Outre la ressemblance en termes de design, l’Eclipse Cross affiche également des dimensions quasi identiques au Scénic électrique, avec un peu moins de 4,50 m de long, le plaçant dans la catégorie des SUV dits “compacts”, et un peu plus de 1,85 m de large, le rendant plutôt maniable. Des similitudes dûes au fait que le nouveau SUV électrique Mitsubishi et le best-seller de chez Renault partagent également la même plateforme CMF-EV.   

Le Mitsubishi Eclipse Cross promet 600 km d’autonomie

Côté performances, l’Eclipse Cross ne propose pour le moment qu’une seule motorisation de 160 kW, soit 220 chevaux. Une autre version, un peu moins puissante, devrait être proposée dans le courant de l’année prochaine, pour un tarif qu’on imagine moins élevé. Là où la promesse est la plus alléchante, c’est dans le plancher, avec une batterie de 87 kWh qui affiche une autonomie de 600 kilomètres WLTP et annonce la possibilité d’une recharge rapide jusqu’à 150 kW.

mitsubishi eclipse cross electrique 2025 profil
Crédit : Mitsubishi

À l’intérieur, c’est quali. Des sièges coutures apparentes, de beaux matériaux, un “cockpit” connecté et ergonomique, des écrans qui se fondent dans le décor et une sobriété appréciable. Surtout, on note l’installation audio signée Harman Kardon, qui permettra aux plus nostalgiques de se passer en boucle la bande originale de Fast & Furious… Même si, bridée à 170 km/h, cette Eclipse électrique 2025 ne risque pas d’exploser les records de vitesse. 

mitsubishi eclipse cross electrique 2025 intérieur
Crédit : Mitsubishi

Reste à savoir à qui profite l’arrivée de l’Eclipse Cross sur le marché européen ? Pour Renault, c’est simple : faire tourner son usine. Pour Mitsubishi, il s’agit de se positionner sur un marché stratégique tout en limitant les coups industriels d’une part, mais aussi de recherche et développement puisqu’il n’y a pas de nouvelles plateforme à développer. On attend désormais de savoir comment le nouveau SUV franco-japonais arrivera à se différencier de son concurrent et cousin germain le Scénic et ça, seul le temps – et un essai –  nous le dira. 

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