À partir de 2026, la Formule 1 entame une transformation majeure avec l’introduction de nouvelles réglementations axées sur l’électrification, la durabilité et la sécurité. Ces changements visent à rendre le sport plus performant, plus respectueux de l’environnement et plus spectaculaire.

Unité de puissance hybride repensée
La nouvelle réglementation conserve le moteur thermique V6 turbo de 1,6 litre, mais abandonne le MGU-H. Il est remplacé par un MGU-K plus puissant, capable de générer jusqu’à 350 kW, soit une multiplication par trois de la puissance électrique par rapport à la génération actuelle. Chaque voiture pourra ainsi atteindre plus de 1 000 chevaux tout en réduisant sa consommation de carburant à 70 kg par Grand Prix, contre 100 kg en 2020.
Carburant 100 % durable
Tous les moteurs fonctionneront exclusivement avec des carburants 100 % durables. Ces carburants sont produits à partir de sources non alimentaires, de déchets municipaux ou même capturés dans l’atmosphère. Cette initiative s’inscrit dans l’objectif de la Formule 1 de devenir neutre en carbone d’ici à 2030.
Les voitures de 2026 seront réduites de 30 kg, avec un poids minimum de 768 kg. La largeur sera diminuée de 10 cm et la longueur de 20 cm. Cette réduction vise à améliorer la maniabilité et faciliter les dépassements.
Aérodynamique active pour plus de spectacle
Les systèmes de réduction de la traînée (DRS) seront remplacés par des ailerons avant et arrière actifs. Les pilotes disposeront d’un mode manuel pour augmenter temporairement la puissance électrique, facilitant ainsi les dépassements.
La structure des monoplaces sera consolidée, avec des tests de sécurité plus stricts. Les composants électriques haute tension seront intégrés dans la cellule de sécurité, réduisant les risques en cas d’accident.
Arrivée de nouveaux constructeurs
Audi, Honda, Ford et General Motors rejoignent la compétition. Audi a acquis l’équipe Sauber, tandis que GM participera sous la marque Cadillac, qui cherche encore son pilote “star”.