Le marché français des ventes voitures électriques août 2025 a surpris, malgré un mois traditionnellement calme. D’après les données AAA Data du 1er septembre, les immatriculations atteignent 16 992 unités, en hausse de 29 % par rapport à août 2024. La part de marché de l’électrique se rapproche de celle des voitures à essence, à 19,3 %.

La Renault 5, reine incontestée
La Renault 5 e-Tech confirme son leadership avec 1 412 exemplaires écoulés. Elle devance largement le Tesla Model Y, qui plafonne à 957 unités. La Renault Scénic et la Dacia Spring profitent également de la dynamique des flottes d’entreprise. En cumul depuis janvier, la R5 affiche 19 197 ventes, soit plus de 8 000 unités d’avance sur le Model Y.
Tesla, deuxième mais en retrait
Tesla conserve la deuxième place du classement, mais les chiffres déçoivent. Le Model Y recule de 54 % par rapport à l’an dernier, malgré un sprint de livraisons en juin. L’absence de bonus en juillet et août explique en partie ce ralentissement. Le Model 3 reste discret, tandis que les Model S et X connaissent des ventes quasi nulles.
Stellantis toujours en difficulté
Seule la Peugeot e-208 résiste dans le top 10 avec 463 ventes. La Citroën ë-C3 chute à la 11ᵉ place, pénalisée par des problèmes de fiabilité. Les autres modèles du groupe peinent à retrouver leurs volumes passés, en attendant l’arrivée du leasing social fin septembre.
Les flottes soutiennent le marché
BMW iX1, Audi Q6 et autres modèles destinés aux entreprises affichent de solides performances. Les flottes représentent une part importante des ventes électriques, tandis que les particuliers restent encore prudents. Le marché global des voitures neuves progresse légèrement de 2 %, mais les volumes restent inférieurs à ceux de juillet.
Une transition électrique inégale
La progression des ventes électriques se retrouve aussi sur le marché de l’occasion et dans le parc national. Certaines régions, comme la Corse ou l’Île-de-France, affichent plus de 4 % de voitures électriques. Ailleurs, la pénétration reste faible, mais la tendance à la transition énergétique se confirme.