NewsPublié le 22/09/2025
3 min

Toyota e-Palette, le futur est déjà là

L’e-Palette, navette autonome (et forcément électrique) de Toyota est un pas de plus dans le futur tel que nos anciens l’ont imaginé. Pas une voiture volante, certes, mais un véhicule multitâches qui s’adapte à toutes les situations.

Plongeons-nous dans nos souvenirs d’enfance : une BD, un film, un bouquin qui parle du
« futur ». Les voitures volantes, on n’y échappe pas, les robots « intelligents », pareil, et les
écrans omniprésents, idem. Et, le plus souvent, dans ce futur fantasmé, les gens ne se
déplacent plus sur le plancher des vaches en voiture. Non, ils grimpent dans des véhicules
autonomes, que l’on peut aménager comme on veut et à qui l’on peut demander d’aller
n’importe où. C’est justement cette dernière case que Toyota vient cocher avec l’e-Palette.

crédit Toyota

D’abord utilisée sous forme de prototype lors des JO de Tokyo en 2021 comme vitrine du
savoir-faire technologique du géant japonais, elle voit finalement le jour, « pour de vrai »,
d’abord au Japon, avant, peut-être, de conquérir le monde. Bien entendu, son prix prohibitif
de 165 000€ en fait avant tout un véhicule à destination des villes connectées ou en court de
« smartisation » qui devraient fleurir dans les 10 ans à venir.

Une architecture ultra-modulable

Assez bavardé sur le concept, l’idée, les motivations. Puisqu’elle va vraiment sortir, on peut
parler de concret. Cette Toyota e-Palette mesure près de 5 mètres pour 2,65 mètres de haut
et 2 mètres de large. De quoi proposer de beaux volumes à l’intérieur, le poste de conduite
réduit et l’absence d’un imposant moteur thermique aidant. Plus que le volume, c’est surtout
la polyvalence de l’e-Palette qui impressionne.

Crédit Toyota

Il s’agit en effet d’une véritable feuille blanche sur roues, permettant de la transformer à sa
guise, en fonction de l’utilisation qu’on souhaite en faire : véhicule médicalisé, pop-up store
ambulant, salon-taxi, pourquoi pas un coffee-shop ou simplement une malle XXL… En bref,
on l’imagine bien transporter les patients d’une aile de l’hôpital à une autre, ou tout
simplement les ramener chez eux, aller de l’aéroport à son hôtel dans un espace cosy,
permettre à une boutique d’aller chercher des clients plutôt que de les faire venir ou faire de
la livraison de colis.

Crédit Toyota

Le tout avec de quoi avaler les kilomètres. En effet, l’e-Palette est équipée d’une batterie de
près de 73 kWh et d’un moteur électrique de 150 kW. Pas de quoi affoler les compteurs au
Mans, mais une autonomie annoncée de près de 250 km. C’est correct pour une navette ! Et
pour être vraiment utile jusqu’au bout, Toyota a pensé à la possibilité de transformer son
e-Palette en générateur électrique si besoin.

100% autonome en 2027 ?

En introduction, j’ai parlé d’autonomie. Puis, plus tard dans l’article, j’ai mentionné le poste
de conduite. Il ne s’agit pas d’une erreur de ma part, j’ai simplement pris un peu d’avance.
En effet, pour le moment, l’e-Palette ne bénéficie que du niveau 2 de conduite assistée, lui
permettant une belle autonomie mais nécessitant tout de même la présence d’un pilote.
L’autonomie de niveau 4, qui permet de rouler vraiment sans chauffeur (sur des tronçons
délimités et connus du véhicule) est prévue par Toyota d’ici 2027. C’est demain.

crédit Toyota

Pionnière de l’hybride quand personne n’y croyait, puis des « smart cities » avec sa Woven
City, quand ce n’était qu’une idée lointaine, Toyota continue de nous donner des aperçus du
futur avant tout le monde, cette fois avec une simple navette électrique que l’on pourrait bien
voir (elle ou les modèles qui s’en inspireront) arpenter nos rues en nombre dès la prochaine
décennie.

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