Plus d’un an après le succès du leasing social 2024, ce dispositif d’aide fait son retour en ce 30 septembre. Objectif affiché par l’État : élargir l’accès à la voiture électrique aux ménages les plus modestes, mais avec un cadre plus strict et un financement repensé.
Un projet non financé par l’État.
Jusqu’ici, c’était l’État qui mettait la main à la poche. À partir du 30 septembre 2025, le dispositif passe sous pavillon CEE (Certificats d’Économie d’Énergie). Pour faire simple, désormais ce sont les fournisseurs d’énergie qui le financeront, pour une enveloppe totale de 370 M € sur 2025-2030, avec un soutien maximum par véhicule estimé à 7 000 € (contre 13 000 € auparavant).
Des conditions d’éligibilité plus strictes.
Côté conditions, ça reste serré : il faut un revenu fiscal de référence par part inférieur à 16 300 €, être majeur, habiter en France, et prouver que sa voiture est utilisée pour un trajet travail/domicile d’au moins 15 km ou au moins 8 000/an pour raisons professionnelles.
Autre règle, impossible de cumuler cette aide avec le bonus écologique ou la prime à la conversion. Pour compenser et rester fidèle à sa promesse d’accessibilité, le dispositif assure que les loyers de location resteront encadrés : maximum 200 €/mois, et chaque fournisseur devra proposer au moins une offre à 140 €/mois ou moins.
Les véhicules éligibles.
Cette année, les véhicules éligibles devront correspondre à certains critères : 100 % électriques, un prix inférieur à 47 000 € et un poids de moins de 2,4 t. Les possibilités sont donc réduites et certains modèles comme la Citroën C3 électrique, la Renault 5 E-Tech et le Fiat e500 sont attendus.

Un succès presque évident.
Suite au succès de son ancêtre de 2024, le leasing social 2025 risque bien de connaître un succès dantesque puisque Stellantis affirme avoir reçu déjà plus de 120 000 sollicitations, Renault, des dizaines de milliers. L’État met à disposition, dans le cadre de ce leasing social, 50 000 véhicules ; ce quota devrait probablement être atteint rapidement.
Avec ce nouveau cadre, le leasing social veut rester une porte d’entrée vers l’électrique pour les ménages modestes, mais en réduisant la facture publique. Un dispositif plus cadré, moins généreux, et surtout pensé pour durer.
C’était également l’occasion de retrouver les plus gros constructeurs de véhicules électrifiés au monde, comme Tesla qui est venu accompagné du déjà iconique Cybertruck. BYD qui a présenté l’ensemble de son armada électrique ultraperformante. Mais aussi Wolvslagen et sa nouvelle Polo ID4, Toyota, ou encore Nissan. 400 véhicules de séries étaient disponibles à l’essai directement sur le site du salon.
Durant ces 5 jours de salon, vous pouviez retrouver un total de 5 Hall pour autant de thématiques, dont 1 spécialement dédié aux véhicules d’occasion. Ou 1 autre servant de vitrine aux plus belles et impressionnantes supercars du monde.
Et qui dit Salon de l’automobile dit forcement passionné de véhicules. De nombreux exposants étaient présents pour mettre en valeurs et exhiber des voitures en tout genre.
Avec plus de 70 000 personnes qui étaient attendues, le salon de l’automobile de Lyon à mis la mobilité électrique au premier plan, de quoi faire évoluer encore plus cette façon de voir la conduite automobile.