NewsPublié le 22/08/2025
2 min

Bornes de recharge : des solutions simples pour limiter les particules fines

Les bornes de recharge rapide sont un pilier de la transition vers l’électrique. Pourtant, une étude californienne rappelle qu’aucune technologie n’est totalement neutre. Les chercheurs ont en effet détecté des niveaux ponctuels de particules fines autour de certaines stations, liés non pas aux véhicules, mais aux armoires électriques de puissance.

Bornes de recharge rapide pour voitures électriques avec armoires de puissance, étude sur les particules fines en Californie
Une étude américaine révèle que les ventilateurs des armoires de recharge peuvent remettre en suspension des particules fines.

Des ventilateurs en cause

Ces armoires convertissent l’électricité en courant continu pour la recharge. Pour éviter la surchauffe, elles utilisent de puissants ventilateurs. Ce brassage de l’air remet en suspension des poussières présentes au sol. Il s’agit de résidus de pneus, de freins ou de particules urbaines. Ce phénomène explique les concentrations plus élevées observées près des stations. Elles sont parfois supérieures à celles mesurées près des stations-service. Malgré tout, l’effet reste localisé et diminue rapidement dès que l’on s’éloigne.

Un risque localisé et temporaire

Les chercheurs insistent : il ne s’agit pas d’une pollution généralisée. Les niveaux chutent rapidement dès que l’on s’éloigne de quelques dizaines de mètres. Pour les usagers, quelques précautions simples suffisent : rester dans son véhicule pendant la charge, climatisation activée, ou profiter de la pause pour marcher quelques minutes plus loin.

Des solutions déjà identifiées

Le constat ne remet pas en cause les bénéfices globaux de la voiture électrique. L’électromobilité reste bien moins nocive que le thermique en termes de CO₂ et de pollution atmosphérique. De plus, des solutions existent : améliorer les filtres à air des armoires, repenser l’implantation des bornes et mieux ventiler les espaces clos. Autant de mesures qui permettront d’éliminer rapidement ce nouvel angle mort.

Une transition à améliorer, pas à freiner

À l’heure où l’Europe et les États-Unis déploient massivement les stations de recharge, cette étude joue surtout un rôle d’alerte utile. Elle montre que la transition énergétique doit aussi s’accompagner d’une vigilance sur les impacts indirects. Mais loin de constituer un frein, ces résultats ouvrent la voie à des améliorations techniques qui renforceront encore l’avantage de l’électrique sur le thermique.

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