Les véhicules 100 % électriques s’apprêtent-elles à conquérir définitivement les concessions européennes en 2026 ? Après une année 2025 marquée par des records d’immatriculations dans plusieurs pays, comme les Pays-Bas avec plus de 40 % de part de marché pour les BEV en octobre, les constructeurs accélèrent leur stratégie d’électrification. L’année prochaine verra débarquer une quarantaine de nouveautés phares au minimum, couvrant tous les segments. Cette vague arrive au moment où les bornes ultrarapides (400 kW) se démocratisent en Europe et où les aides publiques françaises sont stables, soutenant une adoption massive.
Citadines électriques : la démocratisation à prix choc pour la ville
Le nombre de voitures électriques explosera probablement dans nos villes l’an prochain avec la multiplication d’offres de modèles accessibles :

• Côté français, Renault lance l’iconique Twingo E-Tech au printemps 2026. Au total, il sera possible de parcourir 300 km selon les tests WLTP, elle sera équipée d’un moteur de 113 ch pour un tarif de 19 990 €.
• Encore plus abordable, Dacia contre-attaque avec sa Spring nouvelle génération (225 km d’autonomie pour un montant de 16 900 €), renforcée en batterie et connectivité.
• Citroën positionnera dès l’an prochain l’ë-C3 comme best-seller potentiel avec ses 320 km d’autonomie pour un montant de 19 900 €, 113 ch sous le capot et une recharge à 100 kW.
• La Renault 5 E-Tech suit logiquement (410 km, 24 990 €), reprenant le charisme rétro de l’iconique 5.
• Volkswagen aussi compte bien inscrire son nom dans le classement des plus gros vendeurs. Et avec l’ID.2 (600 km estimés, ~28 000 €), le constructeur européen a des chances de rencontrer du succès.
• 2026 sera aussi l’année du retour de Peugeot qui a présenté cette année sa e-208 GTi électrique, une “bombinette” héritière de la 205 GTI avec plus de 200 ch et un 0-100 km/h en moins de 7 secondes.
SUV et crossovers : l’offre familiale explose en volume et autonomie
Les SUV électriques dominent les attentes, avec des autonomies toujours plus importantes. En effet, certains modèles flirteront avec les 700 km à des prix réellement intéressants.

• Skoda ouvre le bal avec l’Elroq qui annonce 573 km WLTP dès 33 430 €. Ce crossover spacieux est établi sur la plateforme MEB, frère de l’ID.4 de chez Volkswagen mais plus abordable.
• Mini Aceman apporte du fun british au segment compact, avec un tarif d’entrée estimé autour de 34 000 €, une autonomie avoisinant les 400 km WLTP et un moteur électrique d’environ 180 ch.
• Côté chinois, évidemment, il y aura de la nouveauté : BYD et son Atto 2 et sa Sealion 7, entre autres, mais aussi Zeekr et sa 7X premium, visent le rapport qualité-prix imbattable.
• Crossover = aventure, en ce sens Suzuki eVitara, co-développée avec Toyota, verra le jour en 2026 et ciblera les aventuriers urbains avec au minimum 450 km d’autonomie.
• Côté haut de gamme, l’allemand Mercedes déploiera une véritable armada avec les GLC EQ et GLA électriques attendus dès début 2026. Affichant une autonomie pouvant dépasser les 550 km, une puissance comprise entre 200 et 300 ch selon les versions et une capacité de recharge ultrarapide à 400 kW.
• Hyundai Ioniq 9 (7 places, 600+ km) et Mitsubishi VUS compact (sur plateforme Nissan) complètent l’offre japonaise.
• La star absolue de l’année prochaine ? C’est peut-être la Range Rover 100 % électrique : plus de 700 km WLTP, jusqu’à 1 000 ch et matériaux et confort toujours luxueux. Le tarif sera compris autour de 150 000 €.
• Mais attention, Porsche répond avec le Cayenne électrique qui lui aussi pourra être équipé d’un moteur électrique de plus de 1 000 ch établissant le 0-100 en 3s selon les tests effectués par le constructeur allemand. Fidèle à la volonté de la marque, il fusionnera luxe et sportivité.
Ces mastodontes électriques répondent aux besoins des familles françaises, où le SUV représente 50 % des immatriculations neuves.
Berlines et familiales : l’électrique premium pour les longs trajets
Les berlines électriques s’affirment pour les professionnels et grands rouleurs en quête de confort et d’efficacité à tous les plans.

• La Mercedes CLA Shooting Brake électrique vise un record d’autonomie à près de 791 km WLTP, portée par un design ultra-aérodynamique (Cx inférieur à 0,23) et l’intégration de la technologie Hyperscreen nouvelle génération, offrant une expérience numérique panoramique et personnalisable selon le constructeur.
• Allemagne toujours, BMW et sa iX3 nouvelle génération promet jusqu’à 800 km d’autonomie grâce à des batteries de dernière génération, une puissance dépassant les 300 ch, et une recharge ultrarapide à 400 kW.
• Audi sortira l’an prochain l’A6 e-tron, reposant sur la plateforme PPE. Elle offrira environ 700 km d’autonomie, combinés à une motorisation pouvant dépasser les 400 ch et un habitacle haut de gamme doté du Virtual Cockpit XXL, pensé pour les longs trajets et le confort premium.
• La Hyundai Ioniq 3, compacte premium, vise le segment haut de gamme à des prix plus accessibles et une autonomie d’environ 500 km, un moteur autour de 200 ch et une architecture intérieure épurée inspirée des concepts Hyundai “Living Space”.
• La Volvo ES90, grande berline suédoise raffinée, s’adresse au premium familial avec une autonomie proche des 600 km, une puissance pouvant atteindre 350ch selon les versions et un intérieur scandinave minimaliste mêlant matériaux naturels et technologies Google embarquées.
• Le Kia EV4 complète l’offre coréenne avec environ 625 km d’autonomie, un design anguleux inspiré du concept EV4, des motorisations entre 170 et 230 ch, et un positionnement prix agressif pour concurrencer les berlines électriques européennes.
Ces modèles, avec leurs batteries solides et logiciels OTA, transforment les autoroutes en terrain conquis, pile au moment où la France déploie son réseau de bornes ultrarapides.
Sportives et hypercars : l’émotion électrique sans compromis
L’électrique s’invite chez les passionnés. En effet, comme chaque année, les constructeurs les plus en vue font parler d’eux avec des sorties attendues.
• L’une des grandes impatiences de l’année 2026 dans le monde de l’automobile, c’est l’arrivée de la première hypercar de l’un, si ce n’est le constructeur le plus iconique de l’histoire de l’automobile. Ferrari dévoile que 2026 sera l’année de sortie de sa première supercar 100 % électrique « Elletrica ». Les performances ? Plus de 1 000 ch, 0 à 100 km/h en moins de 2 s. Elle bénéficiera d’une aérodynamique active inspirée de la F1 et d’un système de gestion thermique inédit. Évidemment, son design fidèle au langage Ferrari et un prix qui devrait dépasser largement les 500 000 €.
• Alpine, quant à elle, relance l’A110 électrique, légère (1 200 kg), agile et française pure jus. Avec un moteur délivrant environ 300 ch, un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes, une autonomie autour de 400 km WLTP et un châssis ultra-agile.
Contexte marché : pourquoi 2026 change tout
Cette offensive arrive dans un contexte idéal. En France, les BEV frôlent 25 % de part de marché mensuelle, portés par des aides (bonus 4 000-7 000 €) et un réseau de 100 000 bornes publiques. Les Pays-Bas montrent la voie avec 40 % BEV grâce à un maillage dense et des incitations stables – un modèle pour l’Europe. Face à la concurrence chinoise (BYD, MG, Zeekr), les Européens réagissent avec des prix agressifs et une tech souveraine (batteries gigafactoriesfrançaises). Résultat : l’électrique passera de 20 % à 35 % des ventes en 2026, dopé par la fin progressive des thermiques purs en 2035.
Ces nouveautés ne sont pas qu’un catalogue : elles incarnent la mobilité durable accessible, performante et intégrée. Pour les professionnels comme les particuliers, 2026 marque la fin des excuses, avec un choix pléthorique aligné sur les enjeux climatiques et économiques. ECO MOTORS NEWS suivra ces lancements de près, essais à l’appui.
















